Art & Traditions Méditerranée vous souhaite une très belle année
Art & Traditions Méditerranée vous souhaite ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Nous vous remercions pour votre confiance et nous nous ferons un plaisir…
Dans le domaine de la construction immobilière, les techniques de construction ne cessent d’innover et de se perfectionner. De l’architecture à la sélection des matériaux, les logements neufs incluent désormais des normes strictes pour minimiser l’impact environnemental. Maison à énergie positive, label BEPOS, bâtiment basse consommation… Quels sont les principes, les différences et les objectifs de cette orientation professionnelle tournée vers le développement durable ?
Par le biais d’une organisation rigoureuse qui implique tous les acteurs de la chaîne professionnelle, la construction immobilière s’intègre dans un processus écoresponsable. Si les noms, les exigences et les spécificités divergent sensiblement, les objectifs d’une maison positive et d’un logement BBC sont les mêmes.
À savoir :
Pour cela, la conception des maisons passives et positives se base sur l’emploi de matériaux performants et peu onéreux, tout en exploitant pleinement leurs propriétés. Cela concerne :
Ces aménagements sont complémentaires à une orientation du logement pour profiter de la luminosité ambiante et de la chaleur naturelle des rayons du soleil. En fonction de l’exposition, les pièces à vivre, comme le salon ou la salle à manger, peuvent disposer d’une baie vitrée.
La maison passive consiste à consommer moins d’énergie qu’un logement classique. Cela passe par une réflexion raisonnée sur la conception, mais aussi par l’usage d’installations et de systèmes adaptés à cet objectif. Ce type d’habitat emploie des moyens non conventionnels et pourtant accessibles à tous, comme l’utilisation de la chaleur des appareils ménagers ou des résidents eux-mêmes. L’exploitation du procédé se fait grâce à un système de ventilation performant (une VMC double flux, par exemple) associé à une excellente isolation de l’environnement intérieur.
Un système de chauffage classique fait donc office d’appoint et son usage est minimisé. Une économie non négligeable puisque les dépenses liées au chauffage représentent près de 70 % de la consommation énergétique des foyers. Il faut également prendre en compte la production d’eau chaude sanitaire, les besoins en électricité, ainsi que les dispositifs d’éclairage. Autant de critères et d’éléments qui s’inscrivent dans les exigences de la réglementation thermique 2012 (ou RT 2012).
La maison énergie positive, elle, ne se contente pas de réduire la consommation énergétique des ménages ou des entreprises. Le principe est simple. Ce type d’habitat génère davantage d’énergie qu’il n’en consomme. Pour ce faire, ces logements s’inspirent de la conception bioclimatique des maisons passives en optimisant chaque aspect de la construction. Les exigences sont donc revues à la hausse pour les travaux de chantier, mais aussi l’équipement des sources énergétiques.
Étroitement liés, les systèmes sont plus performants et s’intègrent dans un circuit de distribution pensé en amont de la production et en aval pour revendre l’excédent. Il est ainsi possible de réinjecter l’énergie non utilisée dans le réseau local, tout en réalisant quelques bénéfices, notamment grâce à la présence d’une pompe à chaleur.
Pour les besoins domestiques au quotidien, les principes et les atouts d’une maison à énergie positive ou passive se déclinent en trois grands axes :
Le principe de la maison positive s’avance comme une nouvelle référence en matière de construction et de logement. Il s’intègre donc dans la réglementation Bepos (Bâtiment à énergie positive).
En marge des certifications Bepos et BBC précédemment évoquées, on rencontre d’autres labels à même de tranquilliser un investissement immobilier sur le long terme. Leur présence n’est pas obligatoire ou indispensable. Certains sont mis en place par des établissements privés et d’autres sont instaurés par des institutions publiques. Cependant, un constructeur expérimenté peut faire valoir son appartenance à un organisme reconnu, comme l’Union des Maisons Françaises des constructeurs responsables.
À noter la présence d’autres certifications aux objectifs similaires pour bénéficier d’une maison passive ou positive. Natureplus, Habitat & Environnement ou encore Construction Propre gagent d’une certaine rigueur pour proposer des habitats construits dans une optique de développement durable.